Les Douze Enfants de Paris de Tim Willocks
Un roman de Tim Willocks paru en 2014 aux éditions Sonatine et sorti en poche chez Pocket en 2015. Il s'agit du second livre qui met en scène le personnage de Tannhauser, que l'on trouve dans le titre Religion du même auteur.
Quatrième de couverture : 23 août 1572. De retour d’Afrique du Nord, Mattias Tannhauser, chevalier de Malte, arrive à Paris. Il doit y retrouver sa femme, la comtesse Carla de La Pénautier, qui, enceinte, est venue assister au mariage de la sÅ“ur du roi avec Henri de Navarre. À son arrivée, Mattias trouve un Paris en proie au fanatisme, à la violence et à la paranoïa. La tentative d’assassinat contre l’amiral de Coligny, chef des réformistes, a exacerbé les tensions entre catholiques et protestants. Introduit au Louvre par le cardinal de Retz, Mattias se retrouve bientôt au cÅ“ur des intrigues de la Cour et comprend très vite que le sang va couler dans les rues de Paris. Dans une capitale déchaînée, où toutes les haines se cristallisent, Carla est impliquée au même moment dans une terrible conspiration. Plongé dans un océan d’intrigues et de violences, Mattias n’aura que quelques heures pour tenter de la retrouver et la sauver d’un funeste destin. Tim Willocks est sans aucun doute l’un des plus grands conteurs de notre temps.
Mon avis : Mon avis sur ce roman risque d'être - au contraire de ce pavé de presque 1000 pages - court. Je n'ai pas su arriver au bout de ce roman, moi qui suis plutôt friande de thriller historique, le spitch de ce Tim Willocks avait tout pour plaire.
Période historique fascinante, des personnages haut en couleur, du sang, du sang, du sang, et un huis-clos au sein de Paris sur une très courte période : une promesse de mettre vos nerfs en pelote et de se retrouver scotchée à l'intrigue.
Pas pour moi, malheureusement. Dès le début de ma lecture, je me suis retrouvée en difficulté par rapport au style de l'auteur, j'ai d'abord mis ça sur le coup de la fatigue car j'avais lu les 40 premières pages juste avant de dormir. Mais au bout de 300 pages, je ne me suis plus fait d'espoir, je ne comprenais bien souvent où l'auteur voulait en venir, l'insertion des dialogues étaient à mon gout trop brouillonnes, et je n'arrivais pas à suivre qui disait quoi, au point de me retrouver souvent larguée dans le récit. J'essayais de me rattraper, je retournais en arrière, je relisais plusieurs fois les phrases, bref j'ai pris trop peu de plaisir. Sans compter que, bien que le massacre de la Saint- Barthélémy soit un passage très sanglant de l'Histoire, j'ai trouvé que l'auteur lui en faisait perdre de sa superbe, et que son personnage principal regardait tout ce morts d'un œil beaucoup trop éloigné, me rendant presque en dehors de la violence, sentimentalement exclue du roman.
Cependant, l'intrigue se tient, elle du caractère et de quoi se défendre, ce livre a d'ailleurs été coup de cÅ“ur de beaucoup de lecteurs, je pense que mon avis dépend simplement d'un sentiment personnel, et n'ayant pas été jusqu'au bout, je ne peux me permettre d'émettre un avis sur l’intrigue, de ce que j'en ai lu : c'était beaucoup trop long à se mettre en place, et décousu dans la narration.
En bref, un roman que j'ai abandonné après le premier tiers, une intrigue aux aspects passionnants mais beaucoup trop longue à se mettre en place, des personnages trop peu attachants pour vouloir continuer à s'intéresser à leurs faits et gestes et un style que je n'ai pas su apprécié.