Kings of the Realm : Les Moissons de la guerre (T1) de Oisin McGann
Les moissons de la guerre est le premier tome de la saga Kings of the Realm, un roman écrit par Oisin McGann. Il est paru aux éditons Bragelonne label Milady et dans la collection Gaming. Tiré du jeu de rôle du même nom. Disponible depuis le 19 septembre 2014.
Quatrième de couverture :
Ils ont semé les graines de la guerre, mais ce ne sont pas eux qui en récolteront les moissons… En quête d’immortalité, un groupe de vétérans de l’empire de la Trinité – mena par l’illustre Giddion Warnock – profanent une tombe oubliée dans la plaine d’Ahten, libérant ainsi un démon aussi ancien qu’affamé. Vallen, le frère cadet de Giddion, parvient à s’échapper de la sépulture et parcourt alors le royaume pour annoncer la venue des légions de dévoreurs. Mais qui voudra bien le croire avant qu’il ne soit trop tard ?
Les Moissons de la guerre nous font suivre Vallen et ceux qu’il rencontre sur son chemin à travers le continent – de Tolka, diplomate céleste à Squall, guerrière du clan de l’Ours, ainsi que Seliza, sorcière des marais –, alors qu’ils trahissent leurs allégeances, forment des alliances et assistent à la destructions de leurs terres d’origine.
Le premier volet d’une saga de Fantasy épique, dans l’univers du jeu de stratégie en ligne Kings of the Realm.
Le Semeur :
OisÃn McGann a passé la plupart de son enfance à Drogheda,Louth County en Irlande.Il s'est intéressé très jeune à l'écriture et à l'illustration, ce qui l'a poussét plus tard à faire des études d'art à Ballyfermot Senior College, Dublin avant de suivre des cours d'animation à Dun Laoghaire School of Art and Design en 1990.
Il a été illustrateur freelance avant de travailler sur les films de Fred Wolf en 1997.
En Février 1998, il a quitté Dublin pour Londres où il a passé la plupart de son temps comme illustrateur et concepteur-rédacteur dans une agence de publicité.
Il retourna finalement en Irlande comme illustrateur free-lance, puis comme auteur à plein temps. (Source : Babelio)
La Mission : Les Moissons de la guerre, premier tome de la saga Kings of the Realm, est l’adaptation littéraire du célèbre jeu en ligne du même nom. Je ne saurais vous dire si vous, joueur, vous y rencontrerez des personnages du RPG, n’étant pas joueuse moi-même. Mais de quoi parle ce livre : dans ce premier opus Giddion et Vallen Warnock profanent une tombe dans le plus ancien désert du royaume, celui de Kémet dans le but de trouver la très recherchée Fontaine de jouvence. Mis au pied du mur, au propre sens du terme, les deux frères ainsi que leurs deux amis décident de se servir de la clé, la Dague d’Amut, pour défaire le sceau qui leur ouvrira la voie vers la vie éternelle. Avides de voir ce qui se trouve derrière, les 3 comparses n’écoutent pas la mise en garde de Vallen. Il sort de tombeau une malédiction vieille de plusieurs siècles, une armée de dévoreurs, ces mangeurs d’âmes, se répand sur tout le pays, créant des adeptes à chaque bataille. Puisque chaque soldat tué rejoint l’armée des Morts. Vallen et sa femme, Kaydi, vont alors chevaucher à travers les régions afin de préparer au mieux les cités fortes. Ils rencontreront sur leur chemin des personnes si différentes d’eux, qu’une coalition n’aurait jamais été envisageable. Unis pour mettre à mal la terrible et sanguinaire déesse des Sables.
Un regard plutôt mitigé pour cette lecture alors que je viens à peine de finir ce roman, j’en ressors un peu frustrée pour dire vrai. Pourtant l’aventure commençait assez bien, dans la chaleur étouffante du désert j’ai tout de suite été prise d’intérêt pour les frères Warnock et leur quête, la libération de la déesse et la fuite de Vallen laissaient présager une intrigue au souffle court allant de bataille en bataille, mais à vrai dire, ce récit allait de mal en pis. Plus j’avançais dans les chapitres et plus j’avais la dérangeante impression que l’action ne débuterait jamais, il y a bien une ou deux guéguerres, mais rien de plus et les personnages n’ont pas beaucoup rattrapés ce triste état de fait.
On retrouve les différentes « races » si chères à la Fantasy, mais elles sont définies de façon un peu trop « stéréotypée » à mon goût. La roublarde naine et sa hache (Squall), le céleste Elfe imbu de sa personne (Tolka) ou encore la femme affranchie (Lady Seliza ou Kaydi), qui se tirent dans les pattes une bonne partie du roman pour finalement faire ami-ami (comme n’importe qui s’en serait douté). L’auteur a en plus de ça laissait trop peu de places aux dialogues, manquant indéniablement de créer des liens qui peuvent être ressentis les lecteurs, et quand les protagonistes ouvrent la bouche c’est toujours pour donner dans le dramatique ou le sarcasme, ce qui peut parfois être assez déroutant.
Jouant à beaucoup de jeux de rôles sur mon PC, je pense avoir retrouvé beaucoup « l’ambiance » des dialogues dans ces jeux, mais malheureusement ici, n’ayant pas de support visuel pour les personnages, les dialogues sonnent un peu faux ou faciles. Il n’empêche que, bien que l’enjeu du roman soit tout à fait classique, je pense que je lirai la suite pour connaître le devenir de ce petit groupe qui au final a fini par m’être sympathique sans plus. Et puis, si ce premier livre sert d’introduction à la saga, le deuxième devrait quant à lui détenir un plus grand lot d’actions et de « mouvements ». Affaire à suivre donc….