Martyrs Livre I d'Olivier Peru

dimanche, juillet 14, 2013 1 Comments A + a -

Challenge "Les Monstrueux de la Pal"

Martyrs est un livre d'olivier Peru sorti aux éditions j'ai lu en mars 2013. La saga met en scène la vie de deux Arserkers, Irmine et Helbrand Lancefall. 


Quatrième de couverture : Irmine et Helbrand, deux frères assassins descen-dant d un ancien peuple guerrier, vivent dans les ombres de la plus grande cité du royaume de Palerkan. Alors qu ils se croient à l abri des persécutions dont ont souffert leurs ancêtres, leur passé sanglant les rattrape, sous les traits d un borgne qui semble nourrir pour eux de sombres projets. Et tan-dis que la guerre menace d embraser le monde, que les puissants tissent de noires alliances, ils vont devoir choisir un camp. Leur martyre ne fait que commencer...



Le borgne à la plumeAvec plus de 200 000 livres vendus, traduit dans plusieurs pays, Olivier Peru est un auteur au profil étonnant, capable d'écrire aussi bien que de dessiner, il fait partie d'une nouvelle génération de créateurs œuvrant dans plusieurs domaines. Romancier, illustrateur, scénariste et dessinateur de BD, il explore en mots et en images l'art de conter des histoires. Il signe de nombreuses séries BD : Zombies, Nosferatu, Assassin, In Nomine, la Guerre des Orcs (aux éditions Soleil). Druide, son premier roman paru aux éditions Eclipse, a été récompensé par le prix révélation de l'année 2011 aux Futuriales puis réédité chez J'ai Lu en 2012. Il coécrit également la série de romans Les Haut-Conteurs (prix Incorruptibles 2012). En parallèle, il travaille comme scénariste, storyboarder et designer au cinéma et à la télévision.




La mission : Vous savez qu'avec moi la fantasy soit ça passe, soit ça casse. Ici c'est passé et même très bien. Je vous présente donc mon DEUXIÈME coup de cœur de l'année qui encore une fois -cocorico- vient d'un auteur français. Olivier Peru nous donne ici du grand art, comparable à la plume de notre très cher G.r.r Martin, Oliver réussit à ramener cette plume du côté françois. Une écriture noble et claire qui peut parfois devenir acerbe et sombre, ce talent sur plusieurs tableaux nous donne à voir des personnages hauts en couleurs allant de la plus clair des couleurs sombres à la plus noire de ces mêmes couleurs. Oui ne vous attendez pas à avoir un gentille agneau sans défense. Si vous croirez peut-être en voir un, mais ce qui marque ce roman c'est justement sa noirceur qui ne nous pousse pas non plus dans le morbide. C'est un roman de fantasy comme je les aime : bataille, complots, surnaturelles et amour. Merde, ce roman est juste parfait.

Les personnages sont tous plus intéressants les uns que les autres et j'ai retrouvé ce que j'aimais le plus dans les romans fantasy bien fait : Le passé ! Celui des personnages, leur vie et leurs anecdotes qui font ce qu'ils sont devenus. Ah ce que j'aime ça et Sieur Peru s'y atèle avec une grande dextérité. Les personnages sont remarquables dans le sens propre du terme, on les voit, ils sont là, ils sont vivants. J'ai retenu les prénoms et leur fonction. Et ils ne sont pas près de sortir de ma mémoire même si au début j'ai eu tendance à confondre Opimer et Optany mais après l'histoire du Père Carnage on ne peut plus les confondre. Bon venons en aux héros tout de même : Irmine et Helbrand qui sont deux descendants d'Arserkers, qui étaient autrefois de grands guerriers qui chassaient les dragons, d'ailleurs c'est à eux qu'ils doivent leurs yeux jaunes capables de voir la nuit. Leur habilité aux combats et aussi le fait qu'ils n'aient pas peur du combat. En fait c''est pour cela qu'ils ont été décimés. Ne tenant pas plus pour un parti qu'un autre, offrant leur savoir en la guerre au plus offrant, les Arserkers ont été la cible du grand Siegtrie. Ces deux frères donc, loin du faste de leurs ancêtres et ne jouissant plus que de la réputation que leur fait l'Ecriture (cette religion nouvelle) doivent vivre dans l'ombre mais s'octroie tout de même le droit d'être des assassins à la solde, hors pairs. Deux caractères différents mais complémentaires. Helbrand le plus vieux, 19 ans, adore étudier l'histoire de ces ancêtres, il aime apprendre alors que Irmine 17 ans, lui ne s'intéresse pas aux histoires-là qui tiennent pour lui plus de la légende qu'autre chose. C'est dans cette différence que naît leur force. Leur physique d'Arserker n'y est pas non plus pour rien, les femmes bien que les craignant, n'hésitent pas à s'offrir une nuit dans leurs bras et a y glisser deux ou trois informations sur leur proie. Pour eux le sexe n'est bon qu'à ça. Enfin jusqu'à ce qu'il, Irmine, soit employé à la garde de la Reine de Ronces.
Kassis Yrasen, est prisonnière, comme l'était sa famille aussi, de sa colline des Ronces. Elle n'a le droit de quitter son château sous aucun prétexte, un jour on tente de l'empoissonner. Guyarson emploie nos deux Lancefall afin de veiller sur elle, Irmine veillera peut être un peu trop près d'elle. Elle est brune et belle, innocente et si douce, Irmine au cÅ“ur de pierre, n'y résiste pas. Kassis est mon personnage favori du livre. Ses moments étaient ceux que j'attendais le plus. J'ai adoré la voir évolué, la voir grandir face aux blessures que Dorien Lisbach lui a infligé. Voir ses failles au travers son masque de reine sans couronne. 
Tout ça elle le doit à Siegtrie mais à son fils, qui aujourd'hui gouverne, le gros, l'énorme Karmalys Chavardys, autrefois beau et fort, il n'est désormais plus que fort en terme de poids. L'énorme roi ne quitte jamais son château et gouverne d'ici même avec son très dévoué conseiller Irbert et sa tendre sœur (que j'adore) Akinessa dit La Main Douce. C'est un roi qui n'a que des failles mais qui est très rusé. Il sait ce qu'il veut mais il n'ordonne pas, il suggère avec force de sorte que vous pensez que l'idée vient de vous et qu'il ne s'agit pas d'un ordre. Akinessa qui est le second personnage feminin fort de l'histoire m'a particulièrement touché par son passé que je ne vous dévoilerai pas. Elle vit comme une espèce de sainte auprès de son frère, qu'elle idole et qu'elle soutient sans faille, elle fait les voyages royaux à sa place et s'assure que tout les partis de son frère lui restent fidèle. Akinessa la main douce porte bien son nom, elle ne veut que le bien de son frère.

Comme dans tout roman fantasy qui se respecte, les lieux sont d'une immennnnnnse importance et sont donc souvent très bien décris, autant pour leur forme que leur histoire, c'est le cas de La Marchande de son vrai nom Alerssen qui est la ville puissante de tout le Reycorax mais qui n'est pourtant pas la capitale de cet empire, une chose que Karmalys veut à tout prix changer. Tout est bien décrit et je garde mon coup de coeur énorme du livre pour la fin.
LES LIRANDERS sont pour moi, les HEROS du livre, je suis tellement touché par leur histoire, j'adore, j'adore, j'adore, Cavall, je l'aime il n'y a pas d'autre mot. Huparn est juste parfait, notre très cher Ogre de l'Ouest qui se révolte pour venger la mort de sa femme, la belle Liran. Quoi de plus romantique au fond. Les Liranders sont comme des patriotes dans un pays envahis. Avides de droits et de liberté, avides d'une vie qu'on leur a volé, d'un honneur qu'on leur a coupé au cÅ“ur, ce sont mes liranders, ceux dont l'histoire me touche plus qu'une autre, c'est bête je sais, mais j'en ai eu la larme à l’Å“il en lisant leur histoire, j'ai été très touché par ce peuple des îles du couchant, ces habitants opprimés sous le joug de deux rois tout autant implacables. J'aime les Liranders et je défend leur cause.

Une dernière chose à dire, MERCI Olivier Peru pour cet excellent moment que j'ai passé dans votre roman, merci de m'avoir transporté à 1000 années lumières d'ici et j'ai vraiment hâte de lire la suite, d'ailleurs elle est pour quand ? :D

1 commentaires :

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Unknown
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7 octobre 2014 à 14:49 delete

Ma lecture du moment j en suis qu au chapitre 3! Donc je peux pas encore te dire si j aime ou pas ;-) Mais vu ta critique ( et bcp d autres bonne) j attends ce soir pour m y remettre +++

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