Les Fabuleux d'Arthur Ténor
Ce livre m'a été proposé pour un partenariat entre Scrineo et Livraddict, je vous remercie pour la gentillesse et tout le travail accompli pour nous permettre de découvrir toujours autant de lecture différente.
Les Fabuleux est un livre d'Arthur Ténor paru aux éditions Scrinéo Jeunesse en mars 2013. C'est de la fantasy jeunesse et c'est le livre origine de la série les Voyages Extraordinaires.
Quatrième de couverture : Kovalch, un physicien de renommée mondiale, invente un hyper accélérateur de particules, permettant d’atteindre la frontière la plus ultime de l’univers physique…Une porte à travers laquelle Julius et sa fille Séréna, s’apprêtent à découvrir avec le Royaume des Sept Tours et son peuple pacifiste, Les Fabuleux…Quelles menaces font peser l’Homme et ses instincts de conquérant sur cet univers à l’équilibre fragile ? De l’Homme ou des Fabuleux, qui mènera l’autre à sa perte ?
A l'origine du professeur Kovalch : Arthur Ténor, de son vrai nom Christian Escaffre, est un auteur de livres pour la jeunesse depuis 1998. Ancien instituteur, il présente ses romans à un éditeur qui lui conseille de s'intéresser au jeune public, conseil qu'il suit avec succès. Il est lauréat du Prix Jeunesse du Salon du Livre d’Histoire de Senlis en 2006 pour La Table de feu (éd. Milan) ou encore du prix de la PEEP 2008 pour les Messagères des abysses (Grasset J). Il a publié des romans pour toutes les tranches d’âge et pratiquement dans tous les domaines. Il est cependant plus connu pour ses récits historiques, notamment sur les deux guerres mondiales, Versailles et Louis XIV ou encore le Moyen Âge. (source : Babelio)
La mission : Je vais commencer par le commencement parce que c'est toujours mieux et donc je vais dire que j'ai eu extrêmement de mal à finir ma lecture, pour dire vrai et sans méchanceté aucune, je ne pense pas qu'en dehors du partenariat j'aurais terminé cette lecture. Je ne dis pas que le livre est mauvais car les lieux, personnages et actions sont précis et pensés mais je pense que ce livre n'était tout simplement pas pour moi.
Pour commencer je n'ai pas réussi à créer de réelles attaches avec les personnages, parfois le professeur Kovalch m'a même semblé un peu antipathique et lourd (comme tout savant fou me direz-vous). Aucun des personnages n'a réussi à gagner ma sympathie ou point que je ne lisais plus une histoire contée par des personnages mais simplement par un orateur ayant un nom et une race (elfes etc...). Des les descriptions de lieux et d'actions j'ai ressenti une certaine distance qui m'a un peu gêné dans ma lecture, en fait je n'ai pas vraiment trouvé de bons moments dans le livre, je n'ai pas eu de moments où je me suis dis " J'adore ce moment ! " ou "Wouah, ça c'est fort ça va me rester marqué", en fait la façon d'écrire de l'auteur ne m'a pas paru ni attachante ni très attrayante.
Pourtant je partais sur une impression assez singulière que je passerais un bon moment, j'ai tendance à comparer le début du roman à un Jules Verne en un peu plus complexe mais en fait non je n'ai pas trouvé ce sentiment plus loin dans le livre. Je tiens à insister sur le fait que c'est un sentiment personnel et qu'il n'engage que moi, vous, vous ou encore vous, pourriez passer un très bon moment dans ce roman et j'aurais vraiment aimé en passer un aussi car j'adore vraiment ce que publie les éditions Scrineo Jeunesse ( je reviens sur mon énorme COUP DE FOUDRE pour PAULINE BOCK) mais ici le charme n'a pas opéré.
Le voyage s'arrête ici pour moi et pour vous prouver que ce roman peut plaire je vous laisse deux liens de blogueuses pour qui ce livre fût un coup de coeur :
3 commentaires
Write commentairesBonjour,
Replyauteur des Fabuleux, je ne me permettrais pas de réagir à votre lecture qui, comme vous le faite honnêtement remarquer, est très personnelle. Et il est vrai qu'en la matière, surtout en littérature de genre, la rencontre se fait ou ne se fait pas, indépendamment de la qualité de l'oeuvre.
Par contre, si vous m'y autorisez, je souhaite réagir à votre remarque sur l'emploi de la virgule avant la conjonction et. Elle est bien imprudente et serait sûrement contredite par des correcteurs professionnels (je rappelle que tout les ouvrages passent par une étape correction des plus rigoureuses, avec des experts de la langue.)
A mon modeste niveau, je vous indique (et ce n'est pas une invention de ma part), que...
la virgule est d'usage avec et :
* Lorsque, par figure de style, tous les éléments d'une énumération sont précédés de la conjonction.
« Et la Lune, et le Soleil, et les astres entiers saluaient sa venue. »
* Lorsque la conjonction et marque, plus que l'énumération, la conséquence, l'opposition ou la surprise.
« J'ai goûté à l'étrange dessert qu'Aude a préparé, et j'ai été agréablement surprise. »
* Lorsque les propositions coordonnées ont des sujets différents.
« J'étais presque libérée de ton souvenir, et te voilà qui revient me hanter ! »
Et votre agacement aurait certainement agacé Victor Hugo, Balzac ou encore Giraudoux, qui ont écrit les phrases ci-dessous, avec un exemple de ces horribles , et
Qu'à ton réveil joyeux, les chants des jeunes mères T'annoncent et l'enfance, et la vie, et le jour (Hugo, Odes et ball., 1828, p. 375).
Ils (...) feront avancer, et vivement, toute la troupe de ces oiseaux-là (Balzac, Chouans,1829, p. 28).
Giaccomo. « − Mais s'il passait en ce moment devant nous, et qu'il te rencontre ainsi que je t'ai rencontrée, et qu'il t'appelle comme je t'ai appelée, le suivrais-tu comme tu m'as suivi? » Salacrou, Terre ronde,1938, I, 1, p. 132.
On me posait dans un losange de tigres quand j'étais méchant, et dans un hexagone de fleurs quand j'étais sage (Giraudoux, Électre,1937, I, 1, p. 13).
Ou encore « Nous avons tous vu des empires s'effondrer, et les plus solides. Et les plus habiles à croître et les plus justifiés à durer » (Giraudoux, Sodome,1943, I, p. 12).
Cela dit, nul doute que j'ai encore beaucoup à apprendre sur les subtilités de la langue française et toute remarque est toujours pour moi d'un grand intérêt. Merci à vous et espérons que mon prochain roman (si vous me faites l'honneur de le lire) vous plaira davantage.
Arthur Ténor
Oups ! J'ai écrit un peu vite. Pardon pour l'oubli du "s" à vous faites et la faute à " tout les ouvrages " (c'est tous évidemment). Comme quoi, il faut toujours se relire trois fois avant de publier (en édition c'est minimum dix fois) ;)
ReplyBonjour :)
ReplyTout d'abord je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ma chronique l'avis d'un auteur sur une critique qu'elle soit bonne ou mauvaise est toujours un plus pour une blogueuse et je vous remercie d'avoir pris le temps.
Vous pourrez voir que j'ai changé la fin de la chronique pour ne pas induire en erreur d'autres lecteurs ou encore m'attirer les foudres de correcteurs potentiels. Avant de répondre j'ai été consulté mes cours datant du début de l'année universitaire de sciences du langage et retrouvé le fin mot de cette règle : En réalité est à proscrire le "et," de tous texte, cependant le virgule suivie de "et" peut être considerer comme une faute s'ils sont utilisés abusivement, aujourd'hui le débat est encore ouvert mais on accorde le et suivi d'une virgule si et seulement si ceux-ci sont utilisés dans un but précis comme les figures de style que vous avez cités précédemment. Je ne peux pas savoir si vous les avez utilisés dans un sens ou dans l'autre mais j'ai tendance, personnellement, à ne pas apprécier morphologiquement dans un texte qu'il y en ai autant.
N'étant pas une faute "reconnue" par la langue française (pour l'instant) j'ai donc retiré mon propos de la chronique car il n'a plus lieu d'être après vérification si c'est dans le sens 2.
Je vous prie de m'excuser donc si vous vous êtes senti attaqué pour des fautes qui n'en sont pas.
L'incident est donc clos et ce serait avec plaisir que je me plongerais dans votre prochain roman car ce n'est pas votre façon d'écrire qui est ici critiquée mais plus le genre qui ne me sied pas.
Encore merci pour votre intérêt et pardon encore,
Anastasia