Amulettes de Véronique Ajarrag

samedi, mai 25, 2013 0 Comments A + a -

Amulettes est le premier roman de l'écrivain Véronique Ajarrag. C'est une romance fantastique parue aux éditions du Chat Noir en mai 2013. Disponible sur la boutique de l'éditeur ou sur amazon au prix de 19.90 euros.


Quatrième de couverture : Lorsque le docteur Ian, psychiatre, reçoit pour la première fois sa mystérieuse patiente Agrippine et qu’il cède à sa requête de ne se consacrer qu’à son cas personnel pendant toute une semaine, il est loin d'imaginer qu'il ne sera pas simplement le témoin du récit fantastique de la jeune femme mais également l'un de ses principaux acteurs. Car, tel qu’elle le déclare, Agrippine est l'objet de réincarnations successives qui remontent jusqu’à la Mésopotamie ancienne, où son bien-aimé et elle, citoyens du royaume d’Uruk, furent condamnés pour l’éternité. Devant les arguments et la précision de son histoire, le docteur commence peu à peu à douter et ses certitudes vacillent.
Et si depuis l’antiquité, tous les amants maudits n'avaient été qu'un seul et même couple?

L'auteure : Née dans le Nord de la France, Véronique Ajarrag vit dans le Gard depuis 2000. Après des études de lettres, elle devient professeur et mène une pédagogie essentiellement basée sur l'écriture, en faisant notamment participer ses élèves à de nombreux concours de nouvelles que certains remportent. Dès l'enfance, l'écriture et la littérature la passionnent. C'est pourquoi, en tant qu'adulte elle fait le choix d'animer un atelier théâtral, où elle s'amuse à rédiger elle-même les textes de ses acteurs. En tant que membre d'un atelier cinéma, elle s'essaie également à l'écriture de scénario.Passionnée par les sciences et les voyages qui influencent son écriture ainsi que par le fantastique, elle compte parmi ses auteurs favoris Bernard Werber et Eliette Abecassis. Par ailleurs, elle nourrit également une passion pour l'orientalisme et la littérature indienne. (source : http://www.editionsduchatnoir.com/ajarrag.html)


La mission



Le Docteur Jérémy Ian est un éminent psychologue qui s’efforce d’aider ses patients à rationaliser les problèmes et événements qu’ils vivent pour les soigner. Rationnel est un mot qui ne peut pas s’additionner avec Agrippine Rossigny, la sublime Agrippine qui débarque un beau jour dans le cabinet de Dr Ian afin d’obtenir un rendez-vous les plus rapidement possible. Sans trop savoir pourquoi il accepte de bousculer ses habitudes, en un coup de vent Agrippine s’en va laissant là le docteur à ses réflexions

Alors qu’elle débarque le lundi matin dans son cabinet Jérémy ne peut pas en croire ses oreilles, cette sublime créature devait bien avoir un défaut et il pense avoir mis le doigt dessus : En effet la belle pense avoir vécu il y a plus de 5000 ans, en pleine Mésopotamie. Elle parle de déesse, de destin, de malédiction et de médaillons. Il doute. Y croit par moment et n’y croit plus quand tout ça n’est plus rationnel. Mais tout pourrait bien changer avec la mystérieuse disparition d’Agrippine. Jusqu’où la raison peut-elle aller

J’ai adoré me plonger dans ce roman, pour dire vrai, c’est en premier cette couverture MAGNIFIQUE qui m’a tapé dans l’œil. Cette couleur sable et cette femme aux cheveux si bruns ne pouvaient faire de moi qu’une amoureuse ne demandant que son reste. Mais une fois le roman lu je peux vous dire que l’auteure m’a terriblement convaincue, une bonne fois pour toute, à l’intérêt de croire en les vies antérieures. Jandra et Ishtar sont pareils à des Roméo et Juliette antique. On ne peut que supporter le poids de leur amour déchu alors qu’il ne commence qu’à peine. L’auteure à réussit à faire de cette histoire, l’Histoire, j’ai adoré les petits points culturels que dégage le roman, ces clins d’œil historiques qui prennent un sens incroyable dans la vie de nos amants. Je suis amoureuse de cette histoire autant qu’Agrippine aime son Jandra. 

Les personnages nous surprennent du début à la fin car il plane un mystère sur tout le roman que je ne peux pas dévoiler, mais qui vous rend complètement addictif, car vous voulez savoir qui est qui ! Un jeu de piste qui oblige m’dame Ajarrag à changer souvent de ligne de mire pour les caractères de ses personnages, pour mieux nous tromper, pour ainsi nous duper jusqu’aux 40 dernières pages détonantes du roman. Agrippine et Jérémy sont très bien travaillés, très aboutis et j’avoue que j’aurais voulu les voir en peu plus amoureux, moi qui suis très fleur-bleue. Il n’en reste pas moins que ce sont deux personnages très travaillés, très attachants et qui invitent au rêve ! Des personnages qui traverseront certainement les âges ;-)

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