La Traque est le premier tome de la saga Le Puits des Mémoires écrit par Gabriel Katz, il a paru aux éditions Scrinéo en mai 2012. La saga comporte 3 tomes et un nouveau roman est sorti "La Maîtresse de Guerre" qui se déroule dans le monde développé dans cette saga.

Quatrième de couverture : Trois hommes se réveillent dans les débris d’un chariot pénitentiaire accidenté en pleine montagne. Aucun d’eux n’a le moindre souvenir de son nom, de son passé, de la raison pour laquelle il se trouve là, en haillons, dans un pays inconnu. Sur leurs traces, une horde de guerriers, venus de l’autre bout du monde, mettra le royaume à feu et à sang pour les retrouver. Fugitifs, mis à prix, impitoyablement traqués pour une raison mystérieuse, ils vont devoir survivre dans un monde où règnent la violence, les complots et la magie noire.

Le maître, mon précieux : Gabriel Katz a écrit « dans l’ombre » plus de 30 livres signés par des auteurs bien connus du grand public.

Passionné de fantastique, de jeux et d’univers virtuels, il nous livre ici une saga de fantasy ambitieuse. Trois tomes qui sont de véritables romans d’aventures où rebondissements, amour, violence, mystère, et humour ravageur donnent vie à son histoire, posée dans une époque fictive moyenâgeuse.

La mission : Mon histoire d'amour avec ce roman est si belle qu'elle pourrait commencer par "Il était une fois...". Je ne sais pas ce qui s'est passé sous les quelques centimètres de peau et d'os qui séparent mon cœur de ma main, mais quand j'ai posé celle-ci pour entendre ce qu'il avait à me dire, il soupirait d'un rythme effrénée l'amour pour un auteur que je n'oublierai pas de si tôt. Comme je l'ai dit à ma mère pour exprimer mon sentiment sur ce premier tome et son petit frère, le second tome, que j'ai lu dans la foulée : Il y aura un avant et un après Le Puits des Mémoires. J'ai eu le sentiment de replonger presque deux ans en arrière, dans mon lit accompagnée par Les Lumières de Haven de Pauline Bock. Boum, boum boum boum, vous conter cette histoire va être très compliquée pour moi, car il sera très difficile de mettre des mots sur de pareils sentiments.

Trois hommes, à nouveau nés dans les ténèbres d'une caisse en bois se retrouvent en haillons sur le bord d'une route après un éboulement de terrain. Alors qu'ils ont perdus la mémoire, ils décident de se donner un nom à défaut de savoir le leur, c'est ainsi que commence notre périple aux côtés de Karib, Nils et Olen, c'est trois types qui ont fait jaillir mon pauvre cœur hors de la poitrine. Commence alors une traque dans tout le royaume à la quête de leur ancienne vie et du pourquoi ces hommes les poursuivent-ils. Il n'en fallut pas plus pour me plonger au travers de ce roman digne d'un virtuose de l'écriture, en quelques phrases vous voilà embarqué au sein du Puits des Mémoires. Un monde de magie et de corruptions politiques.

Que ce résumé est bien restrictifs et comme j'aurais voulu vous conter toute l'histoire mais alors comment vous convaincre de l'acheter quand vous aurez fini de lire cet article, si je vous raconte tout ? Quoique vous pourriez encore le faire car il m'est impossible de tout vous narrer tellement ce monde qui s'impose à nous en seulement 400 petites pages est vaste et complet, à quel point il est beau et terrifiant à la fois. A quel point les personnages que sont Nils, Karib et Olen sont vrais, frais et comment il est tellement simple d'en tomber amoureuse, ce fût si simple pour moi que ce livre m'a paru "naturel", ça allait tellement de soi qu'il devienne un coup de cœur si fort, si puissant, si géant qu'il restera à jamais gravé en moi, comme un tatouage, une marque indélébile, sur mon cœur le nom de Gabriel Katz y repose. Si seulement tout était aussi simple dans la vie que de tomber amoureuse d'un auteur.

Je m'y perd mes amies, je m'y perd, revenons à nos moutons qui ici ressemblent tellement plus à des licornes tant le récit est magique. Vous suivez toujours mon idée ? Dans un rythme haletant, emprunt de magie et de miracle, ce roman se révèle être un page-turner comme je n'en ai pas connu depuis longtemps, les pages défilent sans que l'on s'en rend compte, c'est un peu comme si vous preniez la première fois la mer sur un bateau à vapeur alors que vous aviez déjà fait ce même voyage en ramant, c'est comme-ci vous découvriez l’électricité ou le train, ça vous fait rêver, voyager et y'a comme un truc de nouveaux dans votre vie, ce sentiment de complaisance, de satiété d'un amour que vous aviez enfin trouvé, la perle dans les centaines de coquilles vides que vous aviez ouvertes avant. C'est prenant, exaltant et ça vous rend toute chose. Dans un pays comme seul l'auteur peut nous en décrire, nous sommes le quatrième voyageur, celui que l'on croyait perdu au tout début, on est là : à table avec eux, dans la bâtisse, dans le lit ou encore dans la mouise. On les accompagne où qu'ils aillent et on se demande qui ils peuvent bien être en espérant que de l'apprendre ne les changera pas. On migre avec eux, on a peur, on tremble et on rit car le récit est plein d'humour qui nous met la larme à l’œil, c'est drôlement bien pensé, c'est vachement bien écrit, c'est carrément jouissif.

Je ne suis pas très objective pour le coup, mais je ne lui trouve aucun défaut. IL n'y a rien à redire, à modifier ou a supprimer, tout est bon à pendre et l'on prend tout, comme une bonne grosse claque dans la figure et le pire c'est qu'on en redemande et de suite en plus. Une chose : fuyez l'acheter, dévorez-le et recommencez encore et encore !