Le 7e élément de Moyz Berls

lundi, octobre 28, 2013 0 Comments A + a -


Je tiens à remercie les éditions Persée et le forum Have a break, Have a book pour ce premier partenariat. Le 7e élément est un livre de Moyz Berls paru en juillet 2013 aux éditions Persée, c'est un livre de science fiction.


Quatrième de couverture

1934 : La recherche sur les armes secrètes pullulent, c’est un véritable succès. Électrochocs, tortures et bombardements d’ondes radio ou d’énergie électromagnétique… La porte du subconscient est ouverte.
2004 : Le biologiste moléculaire Dean Hammer isole le gène VMAT2 baptisé « le gène de Dieu ».

De nos jours : une filiale de recherches scientifiques aux expérimentations aussi variées que douteuses apprend à ses dépens qu’il ne faut pas jouer avec le feu de l’Enfer… Rapidement débordée par les événements, elle perd le contrôle de ses créations…
Ils sont sept à devoir mener un combat pour sauver la race humaine, menacée par des clones en fuite… Sauront-ils affronter le Mal absolu avant qu’il ne soit trop tard ?




A-204 : Moyz Berls est le nom d'auteur d'André Berliet né en 1972 d'un père français et d'une mère espagnole. Il a deux passions, la musique et la lecture. Marié à une Cap-verdienne, c'est un rêveur étourdi, simple, toujours un peu à l'écart de l'espèce humaine qu'il qualifie de " bizarre ".

La mission : Je ressors de cette lecture avec ce sentiment : Mon dieu quel dommage ! Il y avait tellement de potentiel et pourtant ma lecture a été chaotique. Comme je me tiens toujours au contrat sous-entendu par les partenariats j'ai lu ce roman en entier et je dois avouer qu'autrement je n'aurais pas été jusqu'au bout.

Il en ressort un réel potentiel inexploité et un peu gâché. 
La structure du texte m'a tout de suite gênée, tantôt un personnage, tantôt un autre sans bien comprendre pourquoi ce saut de texte à un tel endroit plutôt qu'à un autre, pourquoi couper le dialogue des deux protagonistes en plein milieu d'une explication dont on n'avait pas déjà compris la moitié. Une structure un peu bancale qu'il aurait fallu penser autrement. De plus le découpage en seulement sept chapitres n'est pas là pour aider à couper la trame de l'histoire, un découpage en parties et chapitres aurait mieux valu au roman que celui qui m'a été proposé. J'en suis un peu frustrée, car j'adore vraiment la science-fiction et autrement ce livre aurait pu me plaire beaucoup plus. Si on avait aussi pris le soin de corriger les coquilles du texte voire parfois les mots manquants à une phrase, créant ainsi une réelle cassure dans la lecture, c'est dérangeant et ça met un réel frein au rythme de lecture.

Une écriture qui se veut Hollywoodienne. J'ai plongé dans le début dans un flot confus de dialogues comme on peut en trouver au début des films block-busters américains que j'affectionne. Malheureusement ici, prendre ce parti est à double tranchant où on aime ou on déteste, pour le coup je me suis vite perdue dans tout les personnages et tout les rôles que joue chacun d'entre eux, l'auteur ne joue pas son rôle de narrateur nous laisse beaucoup trop dans le flou, nous livrant à nous-même, invisible lecteur entrant de pleins pieds dans une histoire auquel il n'est pas préparé. On se croit dans un script romancé, et non pas dans un roman. Aïe ! Déjà là cela crée un réel problème pour le lecteur. C'en a créée un pour moi en tout les cas. On passe de l'histoire de clones échappés d'un labo, pour en venir à deux clones se prenant une balle dans la tête par un mercenaire, qui lui se fait poursuivre par un routier ayant vu la scène, pour refaire un focus sur un des clones qui échappe à la vigilance d'un des groupes de nettoyage et de là, hop, le clone trouve son double humain et perturbe la vie de celui-ci et tout ce qu'André trouve à faire c'est donner un nom à son clone (normal) et d'aller faire des courses pour lui remplir le frigo. Hum Andrew le clone d'André finit par prendre la vie de celui-ci en endormant son subconscient grâce à une étrange machine qui sort d'on ne sait où. C'est confus, c'est fouillis. A la fin du roman, je suis restée bloquée un petit moment en me demandant : c'est quoi l'intrigue au final ? Vous en conviendrez, ce n'est jamais bon signe. La quatrième de couverture était très vendeuse, mais il n'y a qu'elle. Sans compter l'étrange page occulte devant chaque chapitre qui nous donne une liste de choses dont on ne comprend pas le lien avec le reste. Ça doit être personnel à l'auteur si ça ne l'est pas, le message n'est pas passé. Mais, bon sang, M'sieur Berls votre intrigue qui est vendue en 4e est tellement bonne, pourquoi avoir changé le contenu du livre à la dernière minute ? Non sérieusement où est la brillante idée qui donne envie de dévorer le livre, et qui vous laisse finalement l'âme dévorée par le non-sens. Quel gâchis. C'aurait pu être si bon. J'en suis frustrée et je sais que ma chronique le fait ressentir, mais j'essaie d'appuyer au maximum mes idées mais aussi de dégager quelque chose qui pourrait plaire à mes lecteurs du blog, mais je ne trouve pas franchement grand chose. C'est, encore une fois, un réel gâchis d'encre et de travail. Ce livre mérite d'être travaillé et de revenir fini sur le marché, car ça ne peut être qu'une ébauche de la quatrième de la couverture. Je ne vois pas comment expliquer la chose autrement.
Je tiens une dernière fois à remercier les éditions Persée pour ce partenariat et j'espère que vous ne me tiendrez pas rigueur de ma franchise.

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