The Walking Dead : L'ascension du Gouverneur de Robert Kirkman

dimanche, septembre 23, 2012 0 Comments A + a -

Les zombies. Les zombies prennent le pouvoir ces derniers temps, luttant contre l'invasion littéraire des vampires méchants mais romantiques, les auteurs ont décidé de donner une image vraiment dure et sans pitié de "créatures imaginaires", ici Robert Kirkman, surfe sur la vague et nous offre le premier tome d'une série reprenant le titre de la succès aux millions de téléspectateurs : The Walking Dead 


Quatrième de couverture : Dans l’univers de The Walking Dead, il n’y a pas plus méchant que le Gouverneur. Ce tyran sanguinaire qui dirige la ville retranchée de Woodbury a son propre sens – complètement déviant – de la justice, qu’il organise des combats de prisonniers contre des zombies dans une arène pour divertir les habitants, ou qu’il tronçonne les extrémités de ceux qui le contrarient… Sa rencontre avec les héros de la série couvre plusieurs épisodes et en constitue le point fort. Mais aucune explication sur la cause de sa folie et ses manies n’est donnée : pourquoi aime-t-il se détendre en regardant la « télé » (c’est-à-dire 53 aquariums remplis chacun d’une tête de zombie animée) ? Pourquoi a-t-il des rapports malsains avec Penny, une zombie de 12 ans qu’il garde en laisse et à qui il a arraché les dents pour pouvoir l’embrasser ? L’Ascension du Gouverneur décrit son parcours et celui de ses proches depuis le début de l’invasion Z jusqu’à la prise du pouvoir à Woodsbury.



Le Philipp Blake de l'origine : Robert Kirkman est un auteur américain de comics, né le 30 novembre 1978 dans le Kentucky. Il est connu pour son travail sur The Walking Dead, Invincible et Marvel Zombies.





La mission : Après avoir été très déçu par ma lecture de Doctor Who : L'armée oubliée de Brian Minchin j'avais peur de retomber encore une fois dans le piège en choisissant un bouquin tiré d'une série, mais que nenni, me voilà devant un coup de coeur livresque. 

La recette est simple : du sang, de la violence, l'humain dans ses plus bas instincts et une dose de sexe. J'ai vraiment été transporté dans ce livre qui ressemble à un road movie, d'ailleurs le livre se coupe en 3 parties. Chacune les ramenant dans un lieu différent. Les frères Blake, la petite Penny, Nicky et Bobby sont tous dans la premiers jours de l'invasion, ou la peste. Les radios diffusent encore, il y a de l'eau, de l’électricité et même les infos qui diffusent comment cette "saloperie" se propage. On ne sait pas si ça se guérit, ni comment ça s'attrape mais on sait qu'il faut l'éviter. Une chose qui caractérise l'écriture du Robert Kirkman : La simplicité, les mots dans leur condition première, pas d'image, de métaphore, rien que les mots dans leur plus simple appareil et ça suffit. On ne peut pas imaginer une quelconque poésie dans un monde tel que celui de Walking Dead. Ne vous offensez point en lisant ceci et surtout ne vous dîtes pas : C'est un écriture non travaillée, au contraire je pense que M'sieur Kirkman à tout fait pour que le récit semble se passait réellement au moment même où vous lisez. Et je ne saurais que dire d'autre sinon, Bravo Robert, car pour un auteur de comics, il s'en sort avec les honneurs.


Les personnages ont tous une place plus au moins importante, même si Penny et Brian sont légèrement mis en avant. Les fans de la série et des comics aimeront le coté : aucun héro n'est éternel, car ici des héros du bouquin meurent et on ne peut que dire : Ah non c'est vraiment degueu' ça !J'ai un coup de coeur tout particulier dans l'évolution psychologique du personnage de Philip Blake, il est vraiment le genre typique du gars fort qui s'effondre petit à petit et qui tombe dans la folie à force de vouloir rester maître de ses émotions. Brian, son frère est quant à lui, le type un peu perdu, qui sert de nounou à sa nièce Penny, il est un peu le "gentil" de la bande, celui qui se demande si c'est bien de tuer les gens même s'ils sont atteint par la maladie, il reste convaincu que ce sont des humains malgré tout et que peut-être on devrait leur laisser la vie sauve. Nicky est le meilleur amie de Philip, ils étaient au lycée ensemble, ils s'étaient perdus de vue mais tout ça les a remis sur le même chemin. Nick c'est le croyant, il dit que tout ça est l'annonce de la fin du monde, que c'est un fléau, le diable qui décide de voir à travers l'âme des infestés, alors il faut les tuer, pour ne pas laisser tout ça arriver, il est le plus posé de la bande, le plus réfléchi, il pense toujours à ce qui pourrait arriver dans telle ou telle situation, c'est d'ailleurs lui qui passera son temps à créer une passerelle pour atteindre un autre immeuble et qui balaiera la ville afin d'y trouver des lieux de sûreté si jamais il venait à arriver quelque chose. Bobby est le suiveur, il suit Philip, il veut lui paraître cool, montrait qu'il ferait tout pour lui. Penny, elle, se perd de plus en plus, elle ne tient plus de propos cohérent, et plus ils avancent plus la petite se plonge dans le silence. 



Une aventure humaine troublante, pareille à une fin du monde. J'ai été vraiment surprise par la qualité du bouquin, ce n'est pas juste commercial. Et je le recommande. En prime je vous met la couverture du second tome qui sortira en octobre prochain. 

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