La Maison de Soie de AnthonyHorowitz

lundi, septembre 03, 2012 2 Comments A + a -





Vous savez ce qui parfois peut-être plus horrible que les monstres ? Non ? Même pas une petite idée ? Enfin voyons ! Retournez-vous ! Que voyez-vous ? Oui, oui c'est cela, votre reflet ! L'humain mes amis ! L'humain est parfois bien pire que le monstre ou le démon, cocktail explosif de tout ce qu'il y a de plus mauvais. Sherlock Holmes l'avait bien compris, ici il me permet de vous relater ce qu'il a vu de pire dans sa vie de chasseurs de mauvaises mÅ“urs. 





Zone de trouble : Un an après la mort de Holmes, le docteur Watson prit la plume pour relater la dernière aventure du plus célèbre des détectives privés mais il exigea que ce récit restât inédit pendant un siècle… Pourquoi attendre si longtemps ? La réponse est élémentaire : parce que cette affaire était si monstrueuse, si terrible que, selon Holmes lui-même, « il n’est pas exagéré de dire qu’elle pourrait bien ébranler la société toute entière ». Cent six ans après la dernière aventure de Sherlock Holmes par son créateur Sir Arthur Conan Doyle nous est révélé le dernier secret du locataire du 221b Baker Street. La partie reprend !


Le détenteur de vérité : Né en 1957, Anthony Horowitz a écrit près d'une quinzaine de livres pleins d'humour pour enfants et adolescents. Il a un public passionné autant en France que dans la douzaine de pays où ses histoires policières, fantastiques et d'horreur sont traduites. 
En Angleterre, son pays d'origine, il est également connu pour ses scénarios de séries télévisées. Certains de ses livres, comme L'île du crâne, Le faucon malté ou Satanée grand-mère collectionnent les prix et les aventures d'Alex Rider remportent un succès sans précédent. 

Mon avis  : John Watson fidele ami du détective favori, avant Hercule Poirot, Sherlock Holmes. Notre crème anglaise, ici mort depuis une année (pauvre Londres face aux crimes maintenant qu'ils n'ont plus leur consultant), a toujours refusé que l'on dévoile une histoire, la plus abjecte, la plus dégoutante de toute sa carrière. Watson, maintenant que son ami est mort et que la plupart des personnages de cette histoire ont aussi trouvé le repos, se sent obligé de nous dévoiler cette horrible histoire, cette immondice. Ayez le cÅ“ur accroché, moi-même, longtemps après j'y repensai. 

Nous revoici au 221b Baker Street, Holmes reçoit la visite d'un gérant de galerie d'art qui trempe dans une mauvaise affaire. L'homme craint pour sa vie, en Amérique, il n'y a pas longtemps, il a fait assassiné les membres d'un gang car en faisant sauter un train de marchandises pour voler la banque c'est aussi les tableaux d'un riche américain qui ont disparu à jamais. Il faut tuer les membres des casquettes plates, c'est ce qu'il pense avoir fait. Mais à Londres un des deux jumeaux l'épie et réapparaît. Etrange rendez-vous, association de malfaiteurs ? Si seulement ! Un irréguliers, vous savez ces enfants de la rue que Holmes aime avoir comme espion, est tué pendant une planque, il n'en faut pas plus à Holmes pour aller fouiner où il n'aurait pas du, Mycroft l'avait prévenu, il n'en reviendra pas indemne. 

Au fond j'entends les puritains crier " Mon dieu mon Sherlock !" mais que ceux-ci restent à leur place, M'sieur Horowitz à fait du bon travail. J'ai été très heureuse de retrouver presque l'entièreté du couple mythique, leur personnalité est respecté, on n'a pas l'impression d'un nouveau Sherlock-John, non, ce sont vraiment nos enquêteurs tels qu'on les aime. Dans l'ensemble, les personnages font tous "XIXe siècle" ce qui est un point fort du bouquin, il n'y a pas de problème d'écriture contemporaine, c'est à dire l'impression d'un contemporain qui écrit sur des Dixneuvièmiste (Oui j'invente des mots et alors !), pour la peine on pourrait croire qu'il en était. 

L'écriture est propre et bien taillé, il y a un réel travail pour ne pas froisser les puritains. Ce travail on le sent, il est là et les pages se suivent sans embûches, sans avoir besoin de se demander " De quoi il parlait déjà ?" . L'ambiance du bouquin ? Le Londres sale et dangereux de Jack L'Eventreur, celui qu'on aime lire (C'est toujours mieux que ces fichus chinois qui te poussent dans le British Museum ! Quoi ? Non, ce n'est pas une expérience personnelle) Une lecture pas très estivale, mais qui m'a transporté pour le meilleur mais surtout pour le pire de ce que peut-être l'être humain. Une seule question : Anthony pourrais-tu remettre ça ?

2 commentaires

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Aidoku
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7 septembre 2012 à 11:27 delete

Ce livre me tente bien.
Et je trouve la couverture trop jolie ^^

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Unknown
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7 septembre 2012 à 20:03 delete

On en a parlé tout à l'heure mais je te le recommande vivement :)

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