Le seigneur des Anneaux : La communauté de l'Anneau de J.R.R Tolkien
La Communauté de L'anneau est le premier des trois livres qui forme la saga du Seigneur des Anneaux. Sorti pour la première fois en 1954, les romans ont depuis connu plusieurs rééditions dont la dernière est illustrée par la couverture ci-contre.
Quatrième de couverture : Aux temps reculés qu'évoque le récit, la Terre est peuplée d'innombrables créatures étranges. Les Hobbits, apparentés à l'homme, mais proches également des Elfes et des Nains, vivent en paix au nord-ouest de l'Ancien Monde, dans la Comté. Paix précaire et menacée, cependant, depuis que Bilbon Sacquet a dérobé au monstre Gollum l'anneau de Puissance jadis forgé par Sauron de Mordor. Car cet anneau est doté d'un pouvoir immense et maléfique. Il permet à son détenteur de se rendre invisible et lui confère une autorité sans limite sur les possesseurs des autres anneaux. Bref, il fait de lui le Maître du Monde. C'est pourquoi Sauron s'est juré de reconquérir l'anneau par tous les moyens. Déjà ses Cavaliers Noirs rôdent aux frontières de la Comté.
L'auteur du livre Unique :
John Ronald Reuel Tolkien est un écrivain, poète, philologue et professeur d’université anglais, né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein et mort le 2 septembre 1973 à Bournemouth. (Wikipédia)
La Mission : Je tiens tout d'abord à me féliciter *rires*. J'avais autrefois abandonner cette lecture dès les 50 premières pages, je trouvais l'action lente, l'écriture lourde et je n'avais qu'un interêt moyen pour la série de films, que je trouvais tout autant ennuyeux que le film. Puis est venu le temps de Bilbo le Hobbit, de sa franchise au cinéma et du "pourquoi pas retenter". Trois films plus tard, c'est avec l'envie de tenter à nouveau le livre I que je me rends à la bibliothèque. Après plusieurs années de passées à lire de la High et Low fantasy, il faut croire que j'étais à nouveau prête pour Tolkien, d'autant plus que j'avais lu quelques mois auparavant le roman Bilbo le Hobbit, que j'avais adoré. Bref, venons-en au livre lui-même.
Je pense que depuis une dizaine d'années, à défaut d'avoir vu le film ou lu le livre, Le Seigneur des Anneaux ont sait tous de quoi ça parle. Le jeune Frodo est envoyé par Gandalf loin de son Cul-de-Sac et de sa Comté pour détruire l'Anneau Unique, celui qui appartient à l'infernal Seigneur Sauron, terrassé il y a déjà plusieurs siècles, mais depuis les événements de Bilbo le Hobbit, il se trame quelque chose d'étrange et cette chose étrange est indubitablement relié à l'anneau que Bilbo à ramener de son voyage, cette anneau qui a donné une longévité sans pareille à Bilbo va désormais revenir à Frodo, et le porteur de l'anneau va devoir partir loin pour le détruire et mettre fin à la débâcle qui se prépare. Dans ce premier tome on découvre le monde vaste et riche de Tolkien en passant par différents lieux qui finalement sont une excuse à la description des choses. Pour autant on ne peut pas dire que l'on s'ennuie même si par moment on déplore un chouille d'action. On se laisse emmener avec Frodo et ses compagnons à travers une partie du pays et on prend plaisir à découvrir ou redécouvrir les personnages sous un visage nouveau, celui du roman et non pas de la version Hollywoodienne.
On reste beaucoup dans l'expectative est de ce fait à la fin de ce premier tome je suis assez frustrée de me dire que l'action, la vraie, débute au deuxième tome et si je n'avais pas mis autant de temps (1 semaine et demi) à lire le premier tome, je pense que j'aurais volontiers plongé dans le deuxième tome. J'ai aussi été contente de savoir que la lecture de Bilbo le Hobbit est hautement recommandée pour lire La Communauté de l'Anneau car finalement tout découle de cette aventure et quand Gandalf vient à parler des choses qui ont été faite, je ne me sentais pas déboussolée et d'ailleurs j'avais même l'impression d'être dans la confidence, on en sait beaucoup plus que Frodo finalement. L'écriture est vraiment spéciale, et la relation entre les personnages est amicale certes, mais pas comme on peut le lire dans la High d'aujourd'hui, il existe une certaine barrière entre les personnages et dans leur façon de s'exprimer on découvre qu'en fait, le roman n'est pas si jeune que ça. Mais, entre nous, j'ai adoré, bien qu'habituellement j'ai l'habitude de beaucoup moins de description pour beaucoup plus d'action. Je suis heureuse d'avoir enfin lu un incontournable de la fantasy et je sais qu'Aurélie est très fière de moi sur ce coup. Que cela reste entre nous, j'ai préféré le film au livre mais *chut*.