Coraline de Neil Gaiman - un conte pour Halloween

dimanche, octobre 27, 2013 0 Comments A + a -


Coraline est sorti en roman en France en 2002 et est écrit par Neil Gaiman, le film est sorti en salle en 2009 et a été réalisé par Henry Selick (un des producteurs de l'étrange noël de Monsieur Jack)



J'ai adoré me plonger dans ce petit livre de 155 pages qui vous donne autant de frissons que d'émerveillement, c'est un mini-conte à la Burton qui vous plaira tout autant qu'à moi. Avec l'idée encore fraîche du roman dans ma tête, j'ai eu envie de regarder l'adaptation cinéma, je n'ai pas été déçu, bien que le réalisateur a vraiment pris beaucoup de liberté avec l'histoire.

Coraline est une petite fille à qui, dans le roman, on ne donne pas plus de 8 ans, de par sa façon de jouer, de répondre et aussi de rêver, dans le film elle est un peu plus âgée, je lui donne une dizaine d'années, pas beaucoup plus. C'est une jeune fille un peu solitaire, ses parents sont des bourreaux du travail et ne font pas vraiment attention à elle, dans le livre on garde une inattention "pas faite exprès" et les parents ne s'en rendent pas compte, dans le film on prend le parti d'une famille un peu plus méchante dans les propos qu'ils tiennent à Coraline, je prendrais aussi l'exemple du père au teint franchement cadavérique.


Dans le film, il y a un personnage supplémentaire qui est "Patbol" comme l'appelle la grand-mère de Patby, Coraline qui en a assez qu'il l'appelle CAroline, décide à son tour de l'appeler Patbol, ce personnage n'existe pas dans le roman, ça appuie vraiment sur le côté solitaire du personnage et ça crée une espèce de huis-clos sombre encore plus..profond. L'Autre-mère m'a vraiment fait peur.
L'autre-mère et l'autre-père sont les deux personnages qui vivent dans la maison derrière la petite porte caché sous la tapisserie. A mon souvenir la porte dans le roman n'était pas si petite, elle est même plutôt de taille normale, comme une porte, bien à vu. Dans le film elle fait vraiment penser à une espèce de petite trappe à la Alice aux pays des merveilles, où le lapin serait le Chat.


Le chat c'est le personnage qu'on adore, autant dans le livre qu'à l'écran, capable de parler une fois passée la porte il prend un air d'aristo et parle d'une voix emphatique qui n'est pas sans nous rappeler un personnage encore une fois tiré du conte d'Alice, ce n'est pas une copie, loin de là. C'est une Alice moderne.
Autre-mère et l'autre-père sont les parents de Coraline, en mieux, ils exaucent tout ce dont la petite fille rêve, ils la couvrent de cadeaux et comblent tout ces rêves, même les plus fous, si tout cela semble agréable à Coraline la vérité va vite lui sauter à la figure. Qui voudrait d'un monde parfait, d'un monde qui ne se résume qu'à sa maison ? Alors qu'elle décide de retourner chez elle, ses parents ont été enlevé par l'autre-mère, qui s'avère être une étrange sorcière. Elle aurait dû s'en douter, personne n'a d'yeux boutés dans la vraie vie.


Pour ne pas vous gâcher la fin, je vous dirai qu'elles sont toute deux complètement différentes et j'ai largement préféré celle proposée par le roman. Plus longue, plus haletante et qui m'est en scène l'autre-mère dans notre monde, c'est un poil effrayant et dérangeant. J'avais ressenti un peu la même sensation que pour les contes des Grimm. C'est a dévoré sans modération, les deux supports, avec le vent qui souffle sur les carreaux et les feuilles formant des ombres sur les murs. Un régal pour la période d'Halloween. 





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